En 1967, la mode était en pleine effervescence. Les jeunes brisaient les conventions vestimentaires avec des styles audacieux et colorés. Les mini-jupes, emblèmes de l’émancipation féminine, étaient omniprésentes dans les rues. Mary Quant, la créatrice emblématique, avait donné aux femmes la liberté de montrer leurs jambes comme jamais auparavant.
Les motifs psychédéliques et les couleurs vives dominaient les garde-robes, influencés par le mouvement hippie et la culture pop. Les pantalons pattes d’éléphant faisaient un retour en force, tandis que les hommes troquaient leurs costumes stricts pour des tenues plus décontractées et bohèmes. Les années 60 laissaient place à une mode révolutionnaire.
A lire également : Personnalité : comment les vêtements révèlent qui vous êtes
Plan de l'article
Les icônes de mode de 1967
En 1967, certaines figures emblématiques dictaient les tendances et incarnaient l’esprit de l’époque. Jackie Kennedy, première dame des États-Unis, s’affichait avec des looks pastel de couturiers français, mettant en avant des créations de Balmain, Balenciaga, ou encore Hubert de Givenchy. Son coiffeur préféré, Vidal Sassoon, était aussi le collaborateur de Mary Quant, la pionnière de la mini-jupe.
Figures marquantes
- Mary Quant et ses acolytes les Mods se faisaient des « bob » à la Vidal Sassoon et raccourcissaient leurs jupes, symboles de l’émancipation féminine.
- Diana Vreeland, rédactrice en chef de Vogue, inventait le terme Youthquake, désignant l’influence massive de la jeunesse sur la culture et la mode.
La décennie voyait aussi l’ascension de mannequins stars comme Jean Shrimpton, Penelope Tree et Twiggy, qui incarnaient le mouvement Youthquake. Leur influence s’étendait bien au-delà des podiums, dictant les standards de beauté et de style. Brigitte Bardot, avec ses chignons et ses cheveux en bataille, marquait aussi son époque.
A lire en complément : Combien de fois porter un vêtement avant de le jeter : astuces pour une mode durable
Le duo artistique
La scène artistique était aussi en ébullition. Andy Warhol, figure de proue du pop art, trouvait sa muse en Edie Sedgwick. Ensemble, ils fréquentaient la boutique Paraphernalia, épicentre de la mode avant-gardiste. Leurs collaborations créaient des ponts entre l’art et la mode, redéfinissant les limites de la créativité.
Ces icônes ont façonné la mode de 1967, chacune apportant sa pierre à l’édifice d’une année marquée par l’innovation et la rupture avec les conventions.
Les pièces incontournables de l’année
En 1967, la mode se réinvente autour de pièces emblématiques qui marquent leur époque. La mini-jupe, symbole de la révolution vestimentaire, trouve son apogée grâce à Mary Quant. Créée en 1964, cette pièce devient incontournable et se démocratise par ses prix accessibles.
Les créateurs de renom
- Christian Dior : en abaissant les ourlets en 1947, il avait déjà ouvert la voie à une nouvelle silhouette.
- Cristóbal Balenciaga : sa robe sac de 1957-1958 influence encore les tendances de 1967.
Les tailleurs-jupes et les silhouettes trapèzes se multiplient dans les collections de Balmain, Hubert de Givenchy, Patou, Yves Saint Laurent et Pierre Cardin. Ces créations permettent aux femmes d’allier élégance et modernité.
Le prêt-à-porter en pleine expansion
Le prêt-à-porter connaît une véritable explosion. Mary Quant, Ungaro, Jean Muir et John Bates lancent des lignes accessibles, permettant à un plus grand nombre de suivre les tendances. Betsy Johnson, quant à elle, tient la boutique Paraphernalia de Madison Avenue, épicentre de l’avant-garde.
Les accessoires et détails
Les accessoires jouent un rôle central : les bottes hautes, les collants colorés et les lunettes oversize deviennent des must-have. Les coiffures ne sont pas en reste : le « bob » de Vidal Sassoon et les chignons de Brigitte Bardot complètent les looks avec audace.
1967 s’impose comme une année charnière, où l’innovation et la créativité redéfinissent les codes vestimentaires.
L’influence de la culture pop et des mouvements sociaux
L’année 1967 est marquée par une symbiose entre mode, culture pop et mouvements sociaux. Diana Vreeland, rédactrice en chef de Vogue, invente le terme Youthquake pour désigner cette révolution culturelle et stylistique. Les Beatles, fers de lance de cette transformation, influencent la mode avec leurs coupes de cheveux et leurs costumes iconoclastes.
Les mannequins Jean Shrimpton, Penelope Tree et Twiggy deviennent les visages de cette nouvelle ère. Leur influence, combinée à celle de Brigitte Bardot, qui impose ses chignons et cheveux en bataille, redéfinit les standards de beauté. Leurs looks, souvent inspirés par les créations de Mary Quant, véhiculent une image de jeunesse et de liberté.
Les icônes de mode de 1967
- Jackie Kennedy : s’affiche avec des looks pastel de couturiers français.
- Mary Quant : ses acolytes les Mods se font des “bob” à la Vidal Sassoon et raccourcissent leurs jupes.
- Vidal Sassoon : coiffeur préféré de Jackie Kennedy et collaborateur de Mary Quant.
- Andy Warhol : sa muse Edie Sedgwick fréquente la boutique Paraphernalia.
Le Youthquake, concept clé de cette période, se traduit par un bouleversement des normes établies. Les icônes comme Twiggy et Jean Shrimpton incarnent cette révolution, portant des tenues courtes et audacieuses. Les mouvements sociaux, prônant plus de liberté et d’égalité, trouvent un écho dans ces nouvelles tendances vestimentaires.
La culture pop et les mouvements sociaux de 1967 façonnent une mode audacieuse et libérée, marquant durablement l’histoire du style.
Les innovations textiles et stylistiques
L’année 1967 voit émerger des innovations textiles et stylistiques qui redéfinissent les codes de la mode. Les grands noms de la haute couture, tels que Balmain, Balenciaga et Hubert de Givenchy, dévoilent des silhouettes plus haut de gamme, tandis que Patou, Yves Saint Laurent, et Pierre Cardin mettent en avant les tailleurs-jupes et les silhouettes trapèzes.
Les créateurs comme Norman Norell et Oscar de la Renta suivent cette tendance, proposant des collections mettant en avant ces nouvelles formes. Oleg Cassini devient le styliste attitré de Jackie Kennedy, célèbre pour ses looks élégants et sophistiqués.
Le prêt-à-porter : une révolution accessible
Le prêt-à-porter fait aussi une percée majeure en 1967. Ungaro lance une ligne dès 1959, suivi par Mary Quant en 1963. Jean Muir, John Bates et Betsy Johnson rejoignent cette mouvance en proposant des collections accessibles aux masses. Betsy Johnson se distingue en tenant la boutique Paraphernalia sur Madison Avenue, un véritable épicentre de la mode accessible.
Créateur | Innovation |
---|---|
Balmain | Silhouettes haut de gamme |
Mary Quant | Prêt-à-porter |
Oleg Cassini | Styliste de Jackie Kennedy |
La mode de 1967 marque un tournant avec l’innovation textile et stylistique, adaptant les créations de haute couture au quotidien des femmes. Les créateurs, en s’ouvrant au prêt-à-porter, démocratisent la mode, rendant les tendances accessibles à une audience plus large.