En imagerie médicale, un bon diagnostic est obtenu en interprétant une image de haute qualité. Par conséquent, afin de visualiser certaines structures, il est souvent nécessaire d’augmenter le contraste des tissus, en particulier pour voir les vaisseaux sanguins. Du gadolinium IRM agent de contraste à l’agent de contraste iodé, voici quelques-uns des éléments associés à l’utilisation de ces produits.
A découvrir également : Combien prévoir pour faire une liposuccion ?
Plan de l'article
Intérêt pour l’agent de contraste
Caractéristiques de l’agent de contraste
Un agent de contraste est un médicament diagnostique, pris ou injecté dans un patient, visant à obtenir une image médicale avec un excellent contraste.
A découvrir également : Comment ouvrir une boutique CBD en France ?
Il peut être utilisé pour la radiologie conventionnelle (injection de produit iodé ou prise de produit baryum), pour le scanner (scanner d’injection) ou l’IRM (agent de contraste IRM).
Qu’ il s’agisse d’un agent de contraste iodé ou de gadolinium, tout agent de contraste doit avoir deux caractéristiques principales. Il doit assurer une sécurité totale pour le patient, tout en assurant une opacité optimale de la technique utilisée (appareils et organes testés).
IRM avec injection pourquoi ?
Le choix de l’IRM avec ou sans injection dépend principalement de la nature des organes que le radiologiste devra examiner.
Par exemple, pour visualiser les structures vasculaires telles que les artères coronaires, il est nécessaire d’injecter un agent de contraste.
Cependant, pendant l’IRM, dans laquelle l’injection est obligatoire, le radiologue peut choisir différents produits selon les contre-indications connues du patient.
Conditions d’utilisation de l’agent de contraste
En imagerie médicale, il existe principalement trois méthodes d’administration d’un agent de contraste.
Usage entéral (apport d’agent de contraste)
L’ agent de contraste est souvent baryte, un peu épais.
Le patient avale ou boit.
Cet agent de contraste trouve ses principales indications en radiologie conventionnelle pour visualiser le tractus gastro-intestinal ou des corps étrangers imperméables aux rayons X (ils sont ensuite enveloppés par la baryte et une image d’eux apparaît).
Administration in situ (injection locale)
Dans certains cas (cystographie, hystérographie, etc.) L’agent de contraste peut être injecté directement dans l’organe pour visualiser ses parois, les changements possibles ou la présence de corps anormaux (pierres…).
C’ est une technique radiologique conventionnelle, le plus souvent avec un produit iodé, mais moins utilisée qu’auparavant.
La transition se fait ensuite à travers des voies naturelles (urètre, vagin, anus…).
Administration parentérale (agents de contraste injectables, IRM…)
Aujourd’hui, c’est la méthode la plus largement utilisée.
Le substrat de contraste est injecté veineux ou artériel, le plus souvent avec la pose de cathéter et la perfusion.
Le praticien peut choisir un agent de contraste iodé (c’est l’agent de contraste le plus courant pour le scanner) ou non (agent de contraste pendant l’IRM, souvent gadolinium).
Le produit sélectionné, bien sûr, est adapté aux antécédents du patient (allergie à l’iode…).
Classification chimique des produits de contraste
Produits du bar
Le plus souvent, c’est du sulfate de baryum, un liquide dense pour la consommation.
Il est utilisé pour visualiser les structures digestives telles que l’estomac, l’intestin grêle ou le côlon.
Doublure de la muqueuse digestive, le sel de baryum permet d’objectiver les muqueuses ou la présence d’un corps étranger.
Nous l’utilisons en radiologie conventionnelle (rayons X) : le sulfate de baryum est complètement imperméable aux rayons X.
Ensuite, il est enlevé dans les excréments, sans entrer dans la circulation sanguine.
Produits iode (PCI ou agent de contraste iodé)
Les produits iode sont très largement utilisés en imagerie médicale, en radiologie conventionnelle ou en numérisation principalement. Ils sont imperméables aux rayons X.
En plus des allergies à l’iode, les PIC sont généralement bien tolérés : une injection d’agent de contraste iodé peut être accompagnée d’une légère sensation de chaleur ou de brèves nausées.
Son élimination est réalisée principalement par les voies urinaires.
Si une allergie à l’iode est connue de tout le monde, elle reste relativement rare (1 cas fatal dans 0,0006% des cas selon l’étude de Katayama).
Les principales contre-indications de l’ICP sont l’allergie et l’insuffisance rénale, parfois l’hyperthyroïdie. L’insuffisance rénale sera particulièrement recherchée chez les patients âgés de plus de 65 ans, pour le diabète, l’hypertension ou le myélome avec protéinurie.
Non a des contre-indications de l’iode chez les enfants de plus de 2 ans, ni chez les personnes âgées sans problèmes rénaux. Dans une femme qui allaite, son bébé est recommandé d’arrêter l’allaitement pendant 4 heures après l’injection inventive d’agent de contraste iodé, si c’est un type soluble dans l’eau. Sinon, l’allaitement se poursuivra comme normal.
Évitez deux injections PCI dans les 2 jours.
Produits de gadolinate (IRM Contraste)
Les produits de gadolinium sont principalement utilisés en IRM. Ils ont considérablement amélioré le tableau médical des vaisseaux, et l’IRM a un grand intérêt pour l’exploration des tissus mous.
Il existe différentes molécules : le radiologue choisit le plus approprié, en fonction du patient et des organes à étudier.