Une vie menée dans la solitude est une vie longue et ennuyeuse. Quand nous la conduisons au deuce, le temps d’une rupture vient sans que nous voyions le temps passer. (Kyoichi Katayama)
de Diane Bourget
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Nous vivons tous des moments de solitude.
Il y a des moments de solitude qui font le bien qui nous permettent de nous retrouver avec nous-mêmes, de nous rajeunir, de faire la lumière, de donner un nom à nos émotions, d’être positionnés dans le temps, d’apprécier le chemin parcouru, de nous fixer des objectifs à atteindre et d’être reconnaissants pour la vie.
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Il y a aussi des moments de solitude qui font mal qui causent de la douleur, ceux où nous nous sentons seuls, qui nous gèlent à l’intérieur, qui nous font envie de pleurer, crier Eh ! Je suis là ! Où es-tu dans le monde ?
Depuis la mort de mon conjoint, je me suis donné le temps de pleurer, j’ai apprivoisé la solitude, et j’attire l’attention des gens particulièrement solitaires qui s’ennuient, pleurant dans leur cœur, se sentir abandonné par tout le monde, se sentir seul dans le monde. Ceux qui ont perdu cette étincelle dans les profondeurs de leurs yeux qui ont un regard blanc et triste.
Des changements sont nécessaires
Beaucoup de personnes que j’avais l’habitude de travailler avec mon conjoint, qu’il s’agisse de parents ou d’amis, ont pris la distance, et s’il y a une activité, je ne suis plus sur la liste des invités. Maintenant, je dois m’adapter à ces changements, comme si je nettoyais dans mon placard. J’ai besoin de nouveaux vêtements pour m’intégrer dans ma nouvelle vie. Pourquoi est-ce le cas ? Je n’ai pas de réponse.
Mais je sais que je suis responsable de mon propre bonheur. J’apprends à me faire confiance, un jour à la fois, sans me soucier du lendemain parce qu’il ne m’appartient pas. Et j’ai trouvé important d’aménager ma solitude afin de ne pas plonger dans l’isolement. J’ai appris de petits trucs qui m’ont aidé à surmonter cet état d’esprit.
Le pire pour moi l’heure de la journée était mon arrivée à la maison, après une journée de travail. Ouvrir la porte et il n’y avait personne pour me saluer était douloureux. Préparer le dîner et manger seul a coupé mon appétit. J’ai donc fait quelques changements mineurs.
Quand je rentre à la maison, j’ouvre la télé pour fournir ce lourd silence. Mais surtout, j’ai adopté Luccia, la petite Chivawa et j’ai un chat nommé Samanta. Je ne suis plus seule. Luccia et Samanta m’attendent et sont heureux de m’accueillir à mon retour de travail. Je leur parle, je leur parle de ma journée, et je confirme qu’ils m’écoutent vraiment. La thérapie animale fonctionne.
Ensuite, je prépare un bon repas, je suis actif et c’est bon. Puis je marcherai en bonne compagnie avec Luccia ; C’est bon pour l’esprit, et elle aime marcher à mes côtés.
La solitude : l’occasion de se rencontrer
Après la mort de mon conjoint, je suis allé voir un thérapeute. Elle m’a conseillé d’écrire un journal personnel et tenir à jour. J’ai vraiment aimé cette suggestion et j’ai pratiqué cet exercice depuis plus de 2 ans.
Dans mon journal, j’écris sur ma journée comme si elle me tentait. Parfois, je n’écris qu’une page, d’autres fois 2 paragraphes ou 5 lignes. Il est important d’aller avec ce que je veux écrire, en fonction de mon état d’esprit. Et je me soucie d’écrire à la fin de chaque journée : à demain !
Cette rencontre a un impact très positif. Si je n’ai pas de rencard avec quelqu’un demain, j’en ai un avec moi.
Nous connaissons tous quelqu’un qui vit seul. Bien sûr, tout le monde a ses propres professions et n’a pas le temps d’accomplir les plus belles missions. Nous passons nos vies à vouloir le gagner. Mais quoi exactement gagner ? Si tout le monde ne prenait qu’une demi-heure par semaine pour rendre visite à une personne, appeler, parler et écouter, cela ferait une différence.
Diane Bourget est l’auteur de DRUGH MY LIFE (Volume 1 & 2), des livres de voyage positifs qui inspirer confiance en nous-mêmes et en l’être suprême qui est là pour nous aider dans les moments les plus sombres de notre vie.
titre photo : Julie Jablonski (FlickrCreativeCommons)