Combien de jeunes garçons et de filles ont jamais rêvé de devenir journaliste sportif ? À mon école secondaire, l’arrivée de Rodger Brulotte à une journée de carrière qui a lieu chaque année a fait courir la foule.
Devenir journaliste sportif pour ce désir insatiable de nourrir le public ? À 13 ans ? Soyons sérieux.
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À cet âge, nous rêvons de devenir journaliste sportif pour voir les Canadiens jouer gratuitement et jouer avec Saku Koivu après l’entraînement.
Une profession nécessaire ?
Le travail est amusant, sans aucun doute à ce sujet. Est-ce important ? Comment est-il vu chez ses confrères et autres journalistes ? Si nous doutons de l’importance du journalisme sportif, après avoir vu Gérald Fillion faire le point sur les conditions des prestations d’urgence au Canada ». Je pense qu’il y a beaucoup de nuance à faire dans cette réflexion. Il est certain que si nous insistons sur le mot clé, nous éliminerons la moitié de l’accord ». Philippe Cantin, chroniqueur à La Presse et Sports Réseau.
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Journaliste montréalais depuis 1988, M. Cantin a observé la transformation de la profession de journaliste sportif au fil des ans. Un phénomène qu’il compare dans toutes les proportions à celui du directeur général d’une organisation sportive : « Le sport est devenu beaucoup plus complexe et les conventions collectives sont soigneusement analysées. Les offres télévisées sont aussi complexes », dit-il.
Notre conférencier se distingue de la fraternité en raison de sa connaissance approfondie des dossiers para-sports. En particulier, il a dû l’avoir vu analyser les dossiers épineux du mouvement Coyote il y a quelques années. « Les connaissances générales proviennent du travail. J’ai écrit une webémission du conseil municipal de Glendale qui a pris quatre heures pour apprendre tous les détails de ce dossier », explique M. Cantin.
Meeker Warrior gagne sa vie en analysant le sport professionnel et en nous racontant des histoires sportives. En tant que membre du Réseau sportif et animateur de Rouge FM, Meeker a souvent interprété son travail dans des émissions plus générales, y compris ICI Radio Canada. On n’opère pas sur quelqu’un qui a le cœur ouvert, dit-il au début. C’est probablement une bonne chose. Une fois qu’il est parlé, cela ne veut pas dire que nous ne faisons pas notre travail professionnellement. Nous vérifions ce que nous disons et nous voulons raconter les meilleures histoires possibles ».
Meeker nous rappelle à juste titre que le sport professionnel est un aspect de la vie quotidienne de nombreuses personnes dans la société : « Pour beaucoup de gens, il occupe une place importante, et je considère vraiment comme un privilège de pouvoir contribuer à la transmission de cette information aux gens. Je le fais avec une grande humilité. »
« Pour quelqu’un qui a eu une mauvaise journée, fuyant et lisant de bonnes choses avec un Canadien pendant cinq minutes, c’est bien. C’est une approche qui doit également être adoptée dans cette profession », a ajouté M. Cantin.
Journaliste
Philippe Cantin a touché plusieurs domaines au début de sa carrière professionnelle, mais tout d’abord, il a fait sa marque dans la section des sports. Il a ensuite apporté ses crayons et notes au bureau de la direction générale de l’information générale La Presse. Rien de moins. Puis il revint à ses premiers amours. « Un bon journaliste sportif est un bon journaliste. Un journaliste qui veut faire du sport se testera à l’avance et qui a développé un réflexe qui l’aidera, quel que soit le domaine du journalisme dans lequel il évoluera. »
Les conférences de presse quotidiennes de François Legault le printemps dernier M. Cantin sourit. « Nous avons vu des gens critiquer les questions des journalistes après des exposés de presse. Dans le sport, nous le savons depuis longtemps. Les gens reconnaissent nos voix et nous entendons certains nous critiquer sur les réseaux sociaux ou en ligne ouverte. »
Les garçons et les filles du sport étaient souvent vus de haut parmi les autres journalistes. Philippe Cantin pense que c’est beaucoup moins ces jours-ci : « Doit en être une autre, mais il y a une réalité que les journalistes sportifs rencontrent particulièrement, c’est un contact constant avec leurs parties prenantes », souligne le chroniqueur.
Il est vrai qu’un omnipraticien peut prendre un rendez-vous ponctuel avec son sujet. « Quand vous serez plus dur dans un entraîneur canadien, par exemple, vous le rencontrerez le lendemain et le lendemain. Cela est moins vrai dans d’autres domaines où le journalisme est pratiqué. Je peux vous dire que lorsque Pat Burns n’aimait pas l’article que j’ai écrit, il l’a donné pour comprendre le lendemain. »
Nous avons à peine osé imaginer, l’ineffet.